Lunettes du soir pour soleil de minuit
Masquerade rend hommage à la longue histoire des lunettes noires et de la nuit.
Cette belle connivence a accompagné la naissance du cool, transformé des silhouettes en icônes, donné une signature éternelle à la rock n’roll attitude. Il n’y a pas de soleil à minuit ? Vous en êtes sûr ? Nous l’avons vu. Et nous faisons des lunettes pour tous ceux qui l'empêchent de se coucher…
Masquerade c’est d’abord ce joli mot.
Nous l’avons choisi dans sa version anglaise qui conserve la racine (française…) « Masque », car les lunettes noires sont les enfants du masque des bals d’autrefois.
C’est ensuite un projet longuement mûri, porté par une conviction : créer des lunettes pensées pour la nuit, en France, berceau de la mode, et dans le respect des plus hauts savoir-faire hérités des artisans lunetiers. À l’opposé des grandes séries en plastique injecté qui viennent de loin, nous avons fait un autre choix. Celui de l’artisanat, de la précision, du geste juste.
Nos montures sont façonnées en pas moins de 80 étapes dans des ateliers français qui perpétuent une tradition rare. Nous travaillons en circuits courts, en petites quantités, dans une logique de séries limitées. Pas de surproduction, pas de standardisation. Chaque paire Masquerade est une pièce singulière, pensée pour durer, héritière d’un patrimoine artisanal et culturel.
Mais c'est surtout un projet de cœur, guidé par l’obsession de son fondateur - Bruno Benchetrit : derrière Masquerade, il y a une trajectoire personnelle.
« A 20 ans, à la fin des années 80, j’ai tenté d’entrer dans un univers qui ne voulait pas de moi. Alors j’ai mis des lunettes noires, jour et nuit, comme une armure ; qui m’a permis de passer de l’invisible au dérangeant, de la timidité maladive au too much. De transparent, je suis devenu remarquable - au sens premier, dans une ville de province un peu figée dans des codes bourgeois surannés. J’existais enfin, et peu importe la raison. 40 ans plus tard - 40 ans de lunettes noires – ces lunettes qui m’ont sauvé, la masquerade continue. J’ai passé ma vie à créer et construire des marques ou des entreprises pour les autres ; j’ai imaginé Masquerade pour moi cette fois, en espérant que cette proposition radicale touche les quelques milliers de personnes autour du monde qui ont besoin de ce masque - se cacher ou s'afficher ?- et qui le portent comme une célébration de la culture de la nuit. »
Manifesto
''Il y a des objets dont l’utilité est un prétexte. Les lunettes noires en font partie. Et celles du soir, plus encore.
Nous créons des lunettes pour ceux qui vivent la nuit - et pour ceux que la nuit traverse, même en plein jour. Des artistes, des barmen, des danseurs fatigués, des solitaires élégants, des figures de passage ou encore des fantômes beaux comme des films anciens. Nous leur offrons un accessoire inutile, donc essentiel. Pas pour cacher, mais pour révéler autrement. Pas pour fuir, mais pour composer : avec le réel, avec l’humeur, avec les autres.
Il y a aussi cette lumière que l’on craint pour les yeux. Et puis il y a celle, plus sourde, qui fatigue l’âme. L’excès de tout : des images, des sollicitations, des informations.
La mode est aux lunettes connectées ? Nous n'allons pas dans le sens de l'histoire : nos lunettes sont une réponse douce à cette overdose. Une protection, oui — mais contre le trop. Le trop-vu, le trop-vite, le trop-plein. Peut-être voit-on moins clair ; et alors ? On ne regarde pas moins : on regarde autrement, on coupe, on loupe, vive les lunetes déconnectées !
Une teinte qui repose. Un filtre qui choisit. Un léger décalage, une respiration dans le flux. Masquerade n’est pas un luxe. C’est une pause, un espace pour soi, dans un monde surexposé.''